Julie Delize
Année d’obtention du 1er diplôme à l’Université de Liège : 2009
Intitulé du diplôme : Master en Droit (finalité spécialisée en droit privé)
Nom de la Faculté : Faculté de Droit
Diplômé complémentaire : Master complémentaire en gestion des risques & bien-être au travail (2010)
Nom de la Faculté : Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
Vous êtes aujourd’hui coach et formatrice au sein de votre propre société « Itinéraire bis » et êtes titulaire d’un Master en Droit et d’un Master complémentaire conjoint en gestion des risques & du bien-être travail de l’ULg. Pouvez-vous nous expliquer votre activité d’indépendante actuelle et nous présenter en quelques mots votre société ? Qu’est-ce qui vous y a amené / quel a été votre parcours professionnel depuis l’obtention de votre diplôme ?
Itinéraire Bis propose des services de coaching et de formation dans le domaine de l’épanouissement et de la (ré)orientation professionnels. Le coaching, outil encore un peu méconnu, permet au coaché de franchir un cap ou de surmonter une ou plusieurs difficultés sans passer par la case « thérapie ». Le coaching se focalise sur le présent mais surtout sur le futur et est processus relativement rapide. Il vise tout type de public privé et professionnel et permet d’aborder un nombre très important de problématiques: la confiance en soi, l’orientation et la réorientation professionnelles, la souffrance professionnelle, l’évolution d’une carrière, la gestion d’un changement, etc.
J’accompagne également des étudiants récemment ou prochainement diplômés, dans leur recherche d’emploi: méthodologie de la recherche, détermination de leur orientation précise et des entreprises-cibles, maitrise de leur image virtuelle (Facebook, Linkedin), rédaction des CV et lettres de motivation et enfin, coaching pour que l’entretien d’embauche se déroule dans de bonnes conditions (préparation optimale, questions-types, pièges à éviter). C’est pour eux, une sorte de « Way to Win ».
Je compare ma vision (et ma pratique) du coaching à une clé : la porte qui se dresse devant le coaché est verrouillée, il dispose de la clé; c’est à lui de trouver la serrure, de déverrouiller la porte et de la pousser, quand et comme il le souhaite. Le coaching est un processus dans lequel le coaché reste seul maitre à bord: il est responsable de ses décisions, de ses choix et de leur implémentation.
L’objectif recherché au travers des formations que je donne est d’éviter la souffrance au travail sous toutes ses formes : stress, burn out, bore out, harcèlement, dépression. Elles portent sur des thématiques telles que la communication, le changement ou encore, le burn out: comment l’éviter? Et le cas échéant, comment le repérer et y remédier?
« Travailler à l’épanouissement de la personne dans son travail » : tel était mon objectif à ma sortie de l’unif’. Au terme de 5 années passées dans les Ressources Humaines au sein de 2 entreprises liégeoises, j’ai constaté que le contexte de l’entreprise me permettait difficilement d’aider les travailleurs et de les accompagner dans leur épanouissement comme je l’aurais voulu, puisqu’une foule de matières annexes doit être gérée par les Ressources Humaines. C’est pourquoi, j’ai souhaité me réorienter afin de me focaliser sur les intérêts et le bien-être de l’Humain, dans son travail et dans son équilibre vie privée-vie professionnelle.
Au terme d’une formation et d’une certification, je me suis lancée! Aujourd’hui, cette fonction de coach et de formatrice me permet de travailler à l’atteinte de mon objectif professionnel initial. C’est un métier vraiment passionnant!
Pouvez-vous nous raconter votre parcours à l’ULg ? Comment s’est effectué votre choix de formation ? Pourquoi l’ULg ?
J’ai d’abord étudié le Droit (Bachelier et Master) et puis, j’ai poursuivi avec le master complémentaire conjoint en gestion du risque et bien-être au travail (aspects psychosociaux). Cette dernière année a été extrêmement riche: j’avais cours dans 3 Universités différentes (ULB, UCL et ULg) et la plupart des étudiants étaient déjà dans la vie active, ce qui a donné lieu à des échanges très intéressants; ils nous apportaient en plus, une vision bien réaliste du terrain.
Le Droit m’a toujours attirée pour différentes raisons: ce sont des études qui ouvrent l’esprit, c’est un ensemble de matières que l’on retrouve partout et qui constitue la base de notre société. Cela faisait des années que mon choix était posé. L’ULg s’est également imposée comme une évidence: je suis liégeoise, j’habitais à quelques minutes du Sart-Tilman et la bonne réputation de la fac de Droit de Liège n’était plus à faire.
Quelles sont les compétences et connaissances acquises durant votre parcours que vous mettez aujourd’hui le plus à profit ?
Je pense que c’est l’esprit critique qu’on nous a poussé à développer et le fait de nous obliger à nous remettre en question. Il n’y a pas une solution, une vérité universelle; le tout est de le prouver et d’utiliser les arguments probants.
Quels ont été les moments les plus marquants de votre parcours universitaire ?
L’entrée à l’unif’ reste un moment marquant dans une vie, je crois. On se demande un peu ce qu’on fait là, parmi tous ces étudiants. Puis il y a toutes les rumeurs facultaires et les agréables mises en « confiance » de certains professeurs…
Mon stage à la Cour d’appel de la Jeunesse de Liège (en 2ème Master), bien que relativement court, m’a profondément marquée! Au cours de ce stage, j’ai acquis la conviction que l’épanouissement de l’Humain serait un objectif déterminant dans ma carrière.
Pour le reste, mes années à l’ULg sont passées assez vite – une vie rythmée par les cours, les fêtes et l’étude. C’était agréable, quand je fais le bilan; j’ai un excellent souvenir de mes années d’Université!
Une anecdote à nous relater ?
En quatrième (1er Master), j’étais au cours de Droit des Sociétés, au premier rang. J’ai eu un problème de Tipp-ex, le roll-on s’était emmêlé et j’avais consciencieusement entrepris de le dérouler complètement et de le réenrouler… durant le cours. Très absorbée par cette tâche, je n’écoutais évidemment plus rien et quand j’ai été désignée pour répondre à la question, un de mes plus grands moments de solitude s’est installé. Monsieur Caprasse n’avait à mon avis, pas manqué de constater que j’avais une activité très peu en lien avec la constitution d’une société.
Votre ULg en 5 mots, ce serait :
Des années géniales!
Des exams qui donnaient l’adrénaline nécessaire pour avancer et qui faisaient partie du package …
Des profs – une variété de profs extraordinaire; chacun à leur manière nous ont marqué. Cette diversité est un peu incroyable mais à la fois, hyper enrichissante.
Des rencontres parfois inattendues mais toujours positives…
Une formation dont je suis fière.